Implantée sur les rives de l'Etang de Thau, le plus grand des étangs languedociens, Balaruc-les-Bains a la particularité de former une presqu'île orientée en direction de Sète distante de 7km. Montpellier se trouve à 28 km au Sud-Ouest. Entre la garrigue et la mer, au cœur du Bassin de Thau, Balaruc-les-Bains est située sur une presqu'île qui pénètre les eaux de cet étang de 20 km que l'on considère ici comme une "petite mer".
Cette situation privilégiée lui confère un micro-climat marin atténué où le soleil est omniprésent (2600 heures d'ensoleillement par an), la température moyenne élevée. Le bon air marin, la proximité de la Méditerranée et de l'étang de Thau sont des atouts exceptionnels pour Balaruc-les-Bains.
Carte d'identité de
Balaruc-les-Bains
Nom : Balaruc-les-Bains
Date de création : 1887
Canton de Frontignan
Membre de Sète Agglopôle Méditerranée
Superficie (en km2) : 8,7
Population : 7 207 habitants (INSEE 2023)
Commune surclassée 20.000 / 40.000 habitants
Balaruc-les-Bains et son histoire
Les vestiges archéologiques les plus anciens attestent d'une utilisation des eaux thermales de Balaruc-les-Bains remontant à l'époque Gallo-Romaine. Des fouilles archéologiques, menées ces dernières années, ont révélé une cité antique qui couvrait une dizaine d'hectares. Un aqueduc de 5 km amenait les eaux d'Issanka jusqu'à la cité.
Il faut attendre la période de la Renaissance pour retrouver des témoignages sur l'exploitation des eaux thermales. En 1500, on trouve dans certains écrits, le terme de "ruisseau d'eau chaude". En 1517, un acte notarié aux archives départementales, fait état des "Bains de Balaruc" et indique que le traitement thermal y était connu et pratiqué. Le premier ouvrage scientifique connu décrivant les qualités thérapeutiques des eaux de Balaruc-les-Bains est daté de 1579. Il est l’oeuvre d’un professeur de médecine montpelliérain, Nicolas DORTOMAN (qui fut le médecin d'Henri IV sur sa fin de carrière).
Au 17ème et 18ème siècle, l'essor et la réputation de Balaruc-les-Bains ne cessent de grandir. En 1712, la source thermale restée jusqu’alors à l’air libre, est enfermée dans un bâtiment pour être préservée. Cette bâtisse accueille les malades payants. Quelques années plus tard, dans un local voisin, l’actuel Pavillon Sévigné, 16 cabines de bain et 4 salles de douche sont aménagées pour y accueillir les malades de l’hospice et les indigents.
En juillet 1868, la source est déclarée "d'intérêt public". En août 1927, Balaruc-les-Bains est classée "Station Climatique" ce qui va confirmer officiellement les bienfaits du climat méditerranéen.
À cette époque, un autre fait important marque la vie balarucoise. La commune de Balaruc-les-Bains (…) est divisée en deux communes distinctes, Balaruc-les-Bains et Balaruc-le-Vieux. » (Journal Officiel), conséquence d'une fêlure creusée au cours des ans entre les deux communautés. Le 11 décembre 1886, la commune de Balaruc-les-Bains est divisée en deux communes distinctes : Balaruc-le-Vieux et Balaruc-les-Bains.
En 1934, l'exploitation thermale devient municipale. Les soins sont prodigués au Pavillon Sévigné, devenu aujourd'hui l'office de tourisme de la ville. En 1969, la municipalité inaugure un nouvel établissement thermal, Athéna qui permet de traiter 3700 curistes par an.
En 1973, la station est classée "Station Touristique Nouvelle". Face au succès des thermes et au nombre croissant de curistes, en 1985, la ville débute la construction d'un nouvel établissement : Hespérides qui ouvrira ses portes en juillet 1987.
Du village à la ville d'aujourd'hui
La fin de la seconde guerre mondiale annonce pour la station une belle envolée de fréquentation. En 1969, date d'ouverture du complexe « Athéna », la commune entre de plain-pied dans une ère nouvelle : celle de l'innovation. Depuis, Balaruc-les-Bains n'a eu de cesse d'œuvrer pour maintenir ce haut niveau d'exigence.
En 2015, sont inaugurés les actuels Thermes de Balaruc-les-Bains. Édifié en bordure de l’étang de Thau, l’établissement thermal balarucois symbolise le nouvel élan de la médecine thermale.
Tous les paramètres du confort architectural et de la technique thermale y sont réunis pour apporter soins et bien-être aux curistes du 1er établissement thermal de France.
Son élégante silhouette en forme de coque de bateau se distingue depuis la promenade des Bains par son architecture singulière, ses structures blanches qui réfléchissent la lumière et retiennent l’attention dans un paysage environnant très maritime.
